On se rappelle.
On peut le déplorer ou s’en réjouir, mais le fait est que tout se sait – réseaux sociaux, plateformes d’avis, forums… Penser qu’on peut séduire des talents avec des campagnes RH bien ficelées mais déconnectées de la réalité, c’est faire preuve d’un bel optimisme – malheureusement fragile face à la dure réalité : les candidats font des recherches, scannent l’entreprise et la marque dans leurs différentes dimensions, creusent les contenus, vérifient, comparent. Et quand les promesses s’effondrent face à une expérience collaborateur bancale, votre image de marque trinque et les candidats préfèrent expédier leur CV vers d’autres contrées. CQFD.
C’est du vécu : une campagne de publicité très visible mais très cliché, ça ne marche plus. Un discours sur des valeurs non incarnées dans le quotidien de vos collaborateurs, ça ne marche plus. Des témoignages d’employés faussement fiers de leur situation, ça ne marche plus. Et une marque employeur dissonante avec la “marque-racine”, c’est louche. Nous en tirons deux conclusions :
- L’attractivité employeur doit être pensée comme le Bifidus actif (hello boomers !) : ce qui se passe à l’intérieur se voit à l’extérieur. Expérience collaborateurs first.
- Si la marque-racine nous paraît manquer de corps et d’âme, nous conseillons d’engager plutôt ce chantier en priorité. La marque employeur suivra naturellement.
Stéphane Jourdrin – Planneur stratégique associé
